On nous l’a soufflé tant de fois, parfois même sans méchanceté :
« Faut pas rêver. »
Comme si le rêve était un luxe, une douce illusion pour les enfants ou les têtes dans les nuages.
Mais si je regarde en arrière, chaque moment d’élan dans ma vie — chaque grand tournant — est né d’un rêve profond. Pas d’une stratégie, pas d’un tableau Excel, mais d’un désir vibrant, presque organique, niché quelque part entre le ventre et le cœur.
Ce que j’ai appris avec le temps, c’est que croire en ses rêves, ce n’est pas fuir la réalité. C’est au contraire choisir d’habiter pleinement sa vie, de lui offrir un cap, une direction intérieure.
Et même lorsque ce rêve semble inaccessible, même lorsque tout paraît flou ou improbable… il agit, en silence. Il ouvre les portes, souvent là où on ne les attend pas.
Un de mes rêves, c’était d’accompagner les gens à trouver un travail qui leur corresponde vraiment. C’était plus qu’une idée : une évidence. Quelque chose de vivant en moi.
Mais à l’époque, j’habitais dans l’Hérault, une région où l’emploi se fait rare, et je n’avais ni les diplômes ni le réseau pour espérer accéder à la formation pour adultes. Alors comment y croire ?
Et pourtant…
Un an plus tard, me voilà en Suisse, à Vevey, au bord du lac Léman, travaillant dans l’informatique grâce à mon allemand, gagnant correctement ma vie. J’accède à une formation certifiante de formatrice d’adultes, et je commence à donner des cours de bureautique — un autre souhait enfoui.
Et le plus fou ? C’est une amie venue de Dubaï qui, sans même m’en parler, transmet mon CV à un centre de formation à Lausanne… Quelques mois plus tard, j’y deviens formatrice pour adultes, accompagnant des personnes en recherche d’emploi. Mon rêve se réalise. Mais jamais comme je l’avais imaginé.
C’est ça, le mystère des rêves : ils ne se manifestent pas toujours là où on les attend. Mais quand on y croit vraiment, ils trouvent leur chemin jusqu’à nous.2. Le rêve ouvre des portes qu’on ne voit pas encore
Un autre de mes rêves : réaliser un projet artistique collaboratif. En Suisse, j’ai cherché des ouvertures, sans succès. Rien ne bougeait. J’ai fini par croire que ce rêve-là, il faudrait peut-être l’oublier.
Et puis… la vie a tiré un fil.
Une amie devait représenter la Suisse lors d’un événement artistique en Tunisie. Un imprévu, elle ne peut pas y aller. Elle me propose de la remplacer. Pourquoi pas ?
Là-bas, je rencontre un artiste américain. En fin de semaine, il m’invite dans une résidence d’artistes aux États-Unis. Mais je pose une condition : je n’y vais que si je peux proposer mon projet collaboratif.
Et il me répond : « Justement, ici, chaque artiste doit impliquer les autres. »
Là encore, le rêve se réalise. Mais pas à l’endroit où je l’attendais. Pas en forçant. Juste en restant ouverte à l’appel de l’intuition, à l’élan.
Et toujours avec cette étrange sensation que la vie tisse mieux que moi.
Il y a eu aussi ces passages à vide. Ces moments suspendus où je n’avais plus de rêve clair.
Pas de cap. Pas de boussole. Juste une sorte de flottement intérieur.
Et c’est là que j’ai compris à quel point le rêve est plus qu’un désir. Il est moteur, essence, feu sous la cendre.
Sans rêve, je perdais la motivation. Je n’avançais plus.
Même si je ne savais pas comment faire ou quand cela arriverait… avoir un rêve, c’était retrouver l’élan de vie.
Et c’est bien ça, au fond : croire en ses rêves, ce n’est pas croire à des contes de fées.
Ce n’est pas fuir la réalité, ni se réfugier dans un monde imaginaire en attendant qu’une baguette magique vienne tout régler.
Croire en ses rêves, c’est poser un acte de confiance radicale en soi, en la vie, en cet élan intérieur qui sait parfois avant nous.
C’est accorder de la valeur à ce qui n’est pas encore visible, à ce qui n’est pas mesurable, ni « rentable », mais qui fait vibrer quelque chose de vivant en nous.
C’est oser écouter ce qui nous met en mouvement, ce qui fait scintiller nos yeux, même si c’est flou, même si c’est bancal, même si personne autour ne comprend.
C’est accepter que ça ne rentre pas dans les cases, que ça déjoue les plans de carrière ou les logiques raisonnables.
C’est un acte de poésie, mais aussi de courage.
Car il faut parfois résister aux « faut pas rêver » qui viennent de l’extérieur… et aussi à ceux, plus subtils, qui murmurent à l’intérieur.
Croire en ses rêves, c’est semer une graine dans un sol qu’on ne connaît pas encore,
et continuer à l’arroser… sans savoir exactement quelle plante va pousser.
Ce que je retiens de mes expériences, c’est que :
Les rêves ne se réalisent jamais exactement comme on l’avait prévu
Ils prennent des détours, bifurquent, nous surprennent. Et c’est souvent dans ces surprises que se cache la magie.
Mais ils arrivent souvent au moment juste
Quand nous sommes prêtes. Quand les conditions sont mûres. Pas forcément quand notre mental l’aurait décrété.
Et bien souvent, ils prennent une forme encore plus riche que celle qu’on avait imaginée
Parce que la vie, parfois, a plus d’imagination que nous.
Elizabeth Gilbert en parle merveilleusement dans Comme par magie :
« Les idées sont comme des entités vivantes. Elles circulent dans l’air à la recherche d’un être humain disponible et assez ouvert pour les accueillir. »
Autrement dit, les rêves cherchent aussi leurs rêveurs. Et lorsqu’ils nous trouvent disponibles, à l’écoute, alors la danse peut commencer.
Steven Spielberg, lui, disait :
« Les rêves ne crient pas. Ils chuchotent. »
Encore faut-il que nous soyons assez présentes, assez en silence pour les entendre.
Alors non, il ne s’agit pas de rester perchée dans sa tête à rêvasser.
Il s’agit de cultiver un rêve vivant, de lui donner de l’espace, de poser des actes – même petits, même incertains.
D’écouter les signes, d’accueillir les synchronicités, de suivre les rencontres qui allument une étincelle.
Et surtout, de ne pas laisser les « faut pas rêver » – qu’ils viennent des autres ou de notre propre censeur intérieur – étouffer notre boussole sensible.
Car un rêve, lorsqu’il est nourri et qu’on lui fait confiance, finit toujours par trouver son chemin.
Parfois de biais, parfois à pas feutrés…
Mais toujours avec un parfum de vérité.
Alors voilà. Si tu lis ces lignes, peut-être que quelque chose résonne.
Peut-être que tu as un rêve enfoui. Ou peut-être que tu crois l’avoir perdu.
Mais je t’assure : le rêve ne disparaît jamais vraiment.
Parfois, il se cache, il dort, il attend que tu reviennes vers lui.
Et s’il suffisait d’un petit pas pour raviver la flamme ?
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📘 Lecture inspirante
Comme par magie d’Elizabeth Gilbert — Un véritable souffle pour toutes celles et ceux qui sentent un élan créatif ou un rêve en quête d’expression.
Elle y partage sa vision des idées comme des êtres vivants, en quête de co-créateurs… une perspective bouleversante et pleine d’espoir.
🎬 À méditer…
Steven Spielberg disait :
« Les rêves ne crient pas. Ils chuchotent. »
Une belle invitation à ralentir, à écouter l’invisible… et à faire confiance à ce qui naît doucement en nous.
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