« Il faut presque toujours un coup de folie pour bâtir un destin. »
Marguerite Yourcenar.
Cette phrase m’a arrêtée net.
Elle m’interpelle, me bouscule…
Parce que je pourrais tout autant y souscrire que m’en éloigner.
Oui, il faut parfois oser ce qui semble fou pour transformer sa vie.
Et en même temps… je ne cherche pas à bâtir un “destin” au sens grandiose du terme.
Ce que je cherche — et ce que j’accompagne — c’est un ajustement subtil à ce qui, en soi, appelle.
Un élan. Une évidence intérieure.
Alors, est-ce vraiment de la folie ?
Ou une sagesse plus profonde que les logiques apparentes ?
Quand j’entends “bâtir un destin”, je sens comme une tension.
Une pression à accomplir quelque chose de grand, à laisser une trace, à réussir… selon quels critères, d’ailleurs ?
Mais tout le monde ne cherche pas ça.
Certaines personnes – et j’en fais partie – ne cherchent pas à bâtir.
Elles cherchent à suivre.
À suivre ce qui, en elles, palpite.
À s’ajuster à leur propre rythme. À vivre une vie juste, plus qu’une grande vie.
Et ce fameux “coup de folie” dont parle Yourcenar…
N’est-ce pas souvent le mot qu’on pose sur ce qui sort des cases ?
Sur ce qui n’entre pas dans les cadres attendus ?
Je me demande parfois si la vraie folie, ce ne serait pas de continuer malgré soi.
De taire les signaux, de lisser les doutes, de rester par peur de bouger…
Alors qu’un fil commence à se tendre à l’intérieur.
Je me souviens d’une période où je travaillais comme indépendante dans la formation d’adultes.
J’accompagnais des personnes en recherche d’emploi.
J’aimais ce que je faisais. Accompagner avait du sens pour moi.
Et pourtant… quelque chose ne sonnait plus juste.
Je ne me reconnaissais plus dans la vision de l’entreprise.
Je sentais, confusément, qu’un mouvement intérieur s’amorçait.
Qu’il était temps d’évoluer, de réajuster.
Mais je n’ai pas bougé.
Il y avait les factures, la sécurité relative, les habitudes.
C’était 90 % de mon chiffre d’affaires.
Et puis je savais accompagner, je savais faire.
Alors la vie a tranché là où je n’osais pas.
Un choc. Un arrêt brutal. Une mise à l’écart.
Je me suis effondrée.
Plus d’arrière. Plus de structure. Plus de projection.
Un grand vide.
Heureusement, j’avais une assurance perte de gain qui m’a permis de souffler.
Et dans ce souffle, quelque chose d’inattendu a surgi.
J’ai commencé à peindre.
À oser mettre de la couleur sur ce que je traversais.
À explorer un autre langage.
C’est là qu’est née une autre partie de moi :
la femme artiste, la créatrice, la rêveuse active.
J’ai eu l’opportunité de réaliser des projets collaboratifs artistiques, jusqu’aux États-Unis.
Des projets qui mêlaient expression, lien, transformation.
Des projets dont je suis profondément fière, parce qu’ils ont jailli du creux, du chaos, du rien.
Depuis, je suis plus vigilante.
J’essaie de ne pas attendre que tout casse pour écouter.
Mais je ne suis pas une super-woman. Parfois j’oublie.
Je me laisse emporter, je résiste, je fais “comme si”.
Et puis, quand ça va de travers… je me souviens.
Je sais que j’ai à écouter.
À sentir, à ajuster.
Un pas après l’autre.
Ce que cette expérience m’a appris, c’est qu’on n’a pas besoin d’être au bord du gouffre pour changer de cap.
Pas besoin d’attendre l’épuisement, la crise, la rupture.
Parfois, un simple frémissement intérieur suffit.
Un décalage, un “ce n’est plus tout à fait moi”, une envie sans raison apparente.
Et c’est là, souvent, que surgit le doute.
Parce que si tout va “bien”, pourquoi vouloir autre chose ?
Parce que ce n’est pas rationnel. Pas mesurable. Pas prouvable.
Je crois pourtant qu’il y a une sagesse immense dans ces élans qui ne s’expliquent pas.
Ils naissent du cœur, du corps, de l’âme, de cette part de nous qui sent avant de savoir.
Et les suivre, c’est parfois la chose la plus sensée qui soit.
Peut-être que toi aussi, tu ressens un appel flou.
Un élan diffus.
Quelque chose qui pousse de l’intérieur, sans mode d’emploi.
Pas besoin d’attendre que tout s’écroule pour l’écouter.
Pas besoin d’avoir “une bonne raison” pour ressentir que c’est le moment.
Je propose une rencontre douce, un espace de respiration et de reconnexion :
L’Élan-Vie.
C’est une soirée gratuite, en ligne, pour explorer ton élan intérieur.
Pas pour le définir une fois pour toutes.
Juste pour l’écouter. Le sentir. Le laisser exister.
Un pas après l’autre.
Avec bienveillance.
Avec toi.
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