Quand ce n’est pas ta voix… ce n’est pas ta voie
(et comment le rêve d’âme t’aide à écouter ce qui veut vraiment s’exprimer à travers toi)
Ce matin encore, tu t’es réveillée avec cette question :
“C’est tout ? C’est vraiment ça, ma vie ?”
Tu n’es pas en crise, tu avances.
Et pourtant, il y a ce décalage, comme un rêve enfoui qui n’attend que toi pour renaître.
Tu l’as sans doute déjà entendu, ce mot.
Mission. Voie. Raison d’être.
Et plus récemment, “deviens la meilleure version de toi-même.”
Des injonctions emballées dans de belles promesses, devenues tendances… jusqu’à l’excès.
Tu as peut-être essayé, toi aussi.
Un test de personnalité. Un programme pour révéler tes talents. Une méthode pour clarifier ton “pourquoi”.
Et parfois, cela a été utile.
Éclairant. Inspirant, même.
Sauf que…
À force de chercher ta vérité dans les mots des autres, tu as perdu le fil de ta propre voix.
1. De la case à cocher à l’élan vivant
Il y a une différence entre se définir selon ce qui est attendu, et écouter ce qui cherche à naître en soi.
Ce n’est pas toujours visible tout de suite.
Tu remplis les conditions, tu as des compétences, peut-être même une reconnaissance extérieure.
Et pourtant… ce n’est pas ça, ta vie.
La vie dont tu as rêvé.
Pas celle qui résonne.
Pas celle qui vibre au creux de toi.
Alors tu cherches.
Tu explores. Tu essaies d’ajuster les contours.
Et parfois, tu trouves un fil. Une intuition. Quelque chose d’un peu plus vrai.
2. De la réussite extérieure à la voix du dedans
Lorsque j’ai accompagné Éloïse, elle avait une vision très claire :
plein de rêves à réaliser, une structure en tête, un plan.
Sauf que ce plan ne fonctionnait pas.
Rien ne prenait vraiment vie.
Et cela la rendait triste, frustrée, presque en colère.
Au fil des séances, quelque chose s’est assoupli.
Elle a osé ne plus savoir.
Et une autre voix a pu se faire entendre.
Elle s’est reconnectée à ce qui la faisait vraiment vibrer :
cueillir des plantes sauvages, apprendre leurs vertus, les transmettre autour d’elle.
Elle le savait en réalité.
Et, comme ce n’était pas un “métier”, pas une source de revenus évidente… elle l’avait mis de côté.
Et lentement, c’est devenu évident que ce n’était pas à exploiter, que ce qui comptait c »était de le nourrir.
Que sa place allait émerger de là.
Aujourd’hui, elle marche. Elle observe. Elle partage.
Et elle sent que, tôt ou tard, ce lien vivant à la nature sera la base d’un projet plus grand.
C’est souvent ça, le rêve d’âme.
Pas une ambition.
Une évidence intime.
Et toi ?
Quelle petite voix t’appelle, que tu n’as pas encore osé écouter… simplement parce qu’elle ne “rapporte” rien ?
3. Quand ce n’est pas ta voix… ce n’est pas ta voie
Tu peux t’épuiser à poursuivre un chemin qui n’est pas le tien.
Même s’il est balisé.
Même s’il semble “réussi”.
Ce que tu cherches, ce n’est pas un objectif parfait.
C’est un alignement intérieur.
Et pour ça, il faut changer de boussole.
Passer de la pression extérieure à l’écoute intérieure.
C’est ce que j’appelle le rêve d’âme.
Un élan profond qui ne vient pas de l’extérieur,
qui vient de ton unicité.
Parfois, il prend naissance là où tu as boité.
Où tu as pleuré.
Où tu as tenu bon.
Et souvent…
Il commence à se dire quand tu cesses de vouloir être “meilleure”,
et que tu acceptes simplement d’être pleinement toi.
Je me souviens de cette période très vive il y a une dizaine d’années.
Une amie, passionnée de Journal Créatif, m’en parlait avec enthousiasme.
Et de mon côté, je me suis plongée à corps perdu dans un programme en ligne intitulé Mission de vie.
C’est Antoinette Layoun, dans son approche du Livre de vie, qui m’a profondément touchée.
Il s’agissait de repasser chaque domaine de sa vie au tamis de ce qui faisait vraiment sens.
Pas dans un but d’amélioration.
Plutôt dans celui de retrouver le fil de ce qui nous appelle en profondeur.
Je l’ai fait avec intensité.
J’ai écrit, découpé, collé.
Et j’ai découvert des désirs essentiels que j’avais oubliés.
Des rêves qui parlaient de contribution, de beauté, de reliance,
et aussi… d’une relation amoureuse consciente et construite dans le temps.
(Un rêve qui m’accompagne encore.)
Ce carnet, je l’ai toujours.
Et il m’émeut à chaque fois que je le relis.
C’est là, je crois, que le terme rêve d’âme a commencé à s’imposer à moi.
Un fil précieux, que je n’ai jamais vraiment quitté depuis.
5. Une confidence… et une invitation
À un moment, j’ai cru devoir me détacher de cette expression.
Trop galvaudée, trop “spirituelle”.
Et pourtant…
Rêve d’âme, c’est ce qui me fait vibrer.
Et Capt’Rêve, c’est le nom qui s’impose à nouveau.
Pas comme une solution miracle.
… comme un chemin pour apprendre à écouter ce qui veut se dire à travers toi.
Si ce texte t’a parlé, peut-être que le rêve d’âme commence déjà à se faire entendre en toi.
Je t’invite à t’arrêter un instant.
👉 Qu’est-ce qui, dans ce que tu vis, demande à être écouté autrement ?
👉 Qu’est-ce que tu fais “parce qu’il faut”… alors que tu sais, au fond, que ce n’est pas vraiment toi ?
👉 Qu’est-ce que tu ressens quand tu imagines suivre ton propre fil ?
Tu n’as pas à répondre tout de suite.
Et si tu sens que tu as besoin d’un espace pour en parler,
je t’invite à prendre un rendez-vous découverte.
C’est un temps offert pour explorer, ensemble, ce qui t’appelle aujourd’hui.
