Suivre son élan intérieur : un chemin de courage, de choix et de conscience

✨ Le courage de suivre son élan : entre peurs, choix et liberté intérieure

Une tristesse en filigrane : quand l’élan est étouffé

Il y a quelques jours, j’ai ressenti une vague de tristesse qui m’a prise un peu à contre-courant.
Elle m’est venue en pensant à une amie très proche, blessée — littéralement — après un accident qui lui a valu plusieurs côtes cassées.
Et pourtant… même avec le corps contraint de ralentir, elle ne s’autorise pas de vraie pause. Pas de moment de recul pour ressentir ce que cette épreuve pourrait lui souffler. Pas de silence pour écouter ce que la vie murmure en creux.

Pourquoi ?
Parce qu’elle se sent coincée.

Le stress financier la ronge. Ses charges mensuelles dépassent ce qu’elle perçoit au chômage.
Et puis, il y a cette dépendance à son compagnon, qui vit chez elle — dans une maison à crédit qu’elle porte seule.
Si elle le pouvait, elle le mettrait dehors. Elle l’a même dit, très clairement.
Seulement voilà : elle ne s’en sent pas la force. Ni les moyens. Pas maintenant.

Elle traverse depuis des années un parcours professionnel chaotique.
Et pourtant, elle a un talent rare : celui de créer du lien. De connecter les gens entre eux, naturellement.
Pendant longtemps, elle a travaillé dans le commercial, pensant que c’était ça qu’on attendait d’elle.
Or ce qu’elle aime profondément, ce n’est pas vendre. C’est relier. Créer des réseaux vivants.

Aujourd’hui, elle pense que ce don n’a pas de valeur. Que ce n’est pas « valable ».
Alors elle cherche, dans l’urgence, un poste. Un « truc » qui paie. N’importe quoi — tant que ça ramène un peu de sécurité.
Et dans cette course à la solution rapide, il n’y a plus d’espace pour écouter ce que son élan lui souffle.
Ce qui, peut-être, attend le bon moment pour éclore.

Et ça, ça me fend le cœur.

Je crois que lorsqu’on n’est pas à sa place, on finit par se perdre.
Juste parce qu’on a cessé d’habiter sa propre vérité.

Et en même temps, je le vois : ce qui souffre en elle, c’est aussi ce mouvement intérieur qui cherche à s’exprimer…
Ce que j’appelle l’élan.

L’élan : une force discrète, un appel têtu

Il ne crie pas, ne frappe pas du poing sur la table.
L’élan, ce n’est pas une grande révélation ou une vision tonitruante.
C’est souvent un murmure, un frémissement discret au creux du ventre. Une envie sans raison. Un frisson devant quelque chose qu’on n’a jamais osé regarder en face.

Et pourtant, il est tenace.

L’élan ne s’impose pas, il revient, encore et encore.
Il glisse sous les peurs. Il s’infiltre entre les cases.
Il se fait sentir dans les insatisfactions sourdes, dans les élans que l’on repousse “parce que ce n’est pas le moment”,
dans ces activités qui nous nourrissent, même si leur valeur n’est pas toujours perçue d’emblée — ni par nous, ni par les autres.

Parfois, il faut du temps pour reconnaître la richesse de ce qui semble « inutile » ou « à côté ».
Ce qui paraît insignifiant au regard du monde peut devenir précieux quand on l’accueille pleinement, au bon endroit, dans le bon contexte.

Tous les élans ne mènent pas tout de suite à une forme claire ou monnayable.
Et pourtant, ils sont souvent les premiers signaux d’un ajustement nécessaire.
Une manière subtile que la vie a de nous dire : là, tu touches à quelque chose de toi.

Le courage : pas celui des héros, celui des choix conscients

Je ne suis pas un modèle de perfection.
Je doute, j’hésite, il m’arrive même de ralentir mes propres élans.
Et pourtant, je crois pouvoir dire que j’ai, au fil du temps, appris à faire des choix conscients.

Pas toujours faciles.
Pas toujours fluides.
Juste, habités.

Ce que je vis, ce ne sont pas des décisions idéales dans un monde parfait. Ce sont des pas faits avec ce que j’ai, là où j’en suis.
Des pas qui me permettent de rester en lien avec ce qui m’appelle, même quand je dois composer avec la réalité.

Ce que j’appelle courage, ce n’est pas l’absence de peur.
Ce n’est pas foncer droit devant sans trembler.
C’est plutôt une forme de fidélité intérieure.
Une manière de ne pas me quitter — même si le chemin n’est pas tout droit, même si parfois je m’arrête ou je bifurque.

Je me souviens très bien de ce moment où on m’a proposé de partir aux États-Unis pour une résidence artistique.
C’était l’occasion de réaliser mon tout premier projet artistique collaboratif.
Je n’avais pas droit au chômage, pas d’économies, aucune idée de comment j’allais payer mes factures.
Et pourtant, quand j’ai dit oui, l’élan était plus fort que tout.
Ce “oui” ne venait pas de la peur, ni de la fuite : il venait de l’envie pure, de ce qui vibrait juste en moi.

Ce qui m’a demandé du courage, ce n’est pas tant de dire oui sur le moment…
C’est de ne pas revenir en arrière une fois rentrée chez moi.
De ne pas me convaincre que c’était insensé, irresponsable, trop risqué.

Et la vie a répondu.
Presque comme par enchantement, j’ai trouvé un travail qui acceptait de m’attendre pendant les deux mois de résidence.
Un job qui, finalement, ne m’a pas passionnée et que je n’ai pas gardé longtemps — qui m’a offert la tranquillité d’esprit nécessaire pour suivre mon rêve sans peur au ventre.

Comme souvent, quand on suit le bon élan — celui du vivant, pas celui de la survie — quelque chose s’ouvre.

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Et toi, où en es-tu de ton élan ?

Peut-être que, toi aussi, tu sens parfois cet appel intérieur.
Quelque chose de doux, de têtu, de vivant — qui ne s’impose pas, … qui insiste.

Un désir ancien qui ne s’éteint pas.
Un rêve enfoui qui continue de frapper à la porte.
Ou juste une impression persistante qu’il y aurait “autre chose”, même si tu ne sais pas encore quoi.

Est-ce que tu prends le temps de l’écouter ?
Ou est-ce qu’il y a, autour de toi, tant de contraintes, tant de « il faut », que l’élan passe au second plan — à contre-cœur ?

Et si tu t’accordais juste un instant pour sentir ce qui veut émerger ?
Pas pour décider tout de suite.
Pas pour prendre une grande résolution.
Juste pour reconnaître que c’est là, en toi.

Parce que parfois, il suffit de mettre un mot sur cet élan…
de lui faire un peu de place
pour qu’il commence à reprendre souffle.

Un fil à tirer…

Il n’y a pas de carte toute tracée.
Pas de bonne manière universelle de suivre son élan.
Juste des instants où quelque chose se réveille à l’intérieur.
Des instants où l’on sent : là, ça respire juste.

Parfois, on a besoin d’un espace pour écouter.
Un cadre vivant, simple, où l’élan peut être accueilli sans devoir tout comprendre.

C’est pour ça que j’ai créé L’Élan-Vie.

Un moment suspendu, en ligne et gratuit, pour ressentir ce qui t’appelle.
Pas pour trouver une solution, ni pour faire un plan.
Juste pour te reconnecter à cette vibration intérieure — celle qui sait.

👉 ouvrirlespossibles.jemexprime.com/l-elan-vie
Toutes les infos pratiques et les prochaines dates sont sur la page.

Tu es la·le bienvenu·e, si ton cœur te dit que c’est le bon moment.

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« Si vous avez une profonde impulsion — un élan intérieur — suivez-le. Il contient davantage de vérité sur votre destinée que mille autres signes. »
Clarissa Pinkola Estés, dans Femmes qui courent avec les loups
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