Quand l’alignement se brouille… et qu’on s’en rend compte trop tard
Tu avances avec cœur.
Tu te dis que tu es enfin sur ton chemin.
Tu poses des actions, tu structures, tu communiques. Tout semble logique.
Et pourtant, quelque chose grince.
Tu te sens agitée. Ton sommeil devient erratique. L’élan s’effiloche.
Tu ne sais plus très bien si ce que tu fais est juste ou seulement “bien fait”.
Alors tu continues. Tu t’acharnes un peu.
Tu veux que ça marche, que ce soit utile, que ça vaille la peine.
Et puis, un matin, tu lèves la tête…
et tu ne te reconnais plus.
Quand agir avec bonne intention nous déconnecte de l’essentiel
Je vais te raconter une histoire toute récente.
Je venais de lancer un test introspectif autour de l’élan intérieur, ce fil précieux qui relie à notre rêve d’âme. J’avais eu cette idée avec joie. Elle m’était venue comme une évidence : ludique, pertinente, rapide à mettre en œuvre. J’avais même commencé à en parler.
Les premières étapes se sont enchaînées avec fluidité. Créer les questions, écrire les résultats, choisir les visuels… tout roulait.
Puis les choses se sont complexifiées. J’ai voulu offrir un PDF personnalisé avec les résultats. Les options techniques gratuites se sont révélées limitées, les solutions payantes inaccessibles. J’ai cherché, testé, comparé. J’ai plongé dans des tunnels d’automatisation sans fin.
Chaque jour, je me disais “tu y es presque”.
Et chaque jour, je m’éloignais un peu plus de mon axe.
Je ne respirais plus. Je ne dormais plus vraiment.
Et surtout, je n’écrivais plus. Moi qui aime tant partager à travers les mots.
L’impatiente en moi avait pris les commandes.
La perfectionniste n’était pas loin, soufflant que tout devait être impeccable pour “honorer les rêves des autres”.
Je me suis accrochée. Deux semaines. Puis une de plus.
Et soudain, le corps a parlé.
Le mental était trop brouillé pour entendre.
Alors le sommeil s’est effondré.
Et ce n’est qu’en m’éloignant physiquement, en rendant visite à des amis en Suisse, que j’ai pu faire ce que je n’avais pas fait : prendre de la distance.
Quand on croit être alignée, et qu’en fait on suit autre chose
Le plus paradoxal, c’est que j’avais l’impression d’être parfaitement en cohérence. Je servais ma mission, je diffusais une ressource qui avait du sens…
Et pourtant, j’étais déconnectée de ce que j’avais choisi de suivre : mon être divin, mon âme.
Ce n’est pas moi que j’ai oublié.
C’est cette partie de moi plus vaste, plus sage, que j’avais décidé d’honorer.
Ce que j’ai suivi, en réalité, c’est ma personnalité : cette part active, stratège, efficace… et parfois dominatrice.
L’âme, dans tout ça ?
Elle criait… dans le silence.
Pas contre le projet en lui-même.
Contre la façon dont je m’étais coupée d’elle en cours de route.

Et si écouter son âme, c’était d’abord remarquer quand on ne l’écoute plus ?
Je pourrais croire que c’est une erreur.
Je préfère y voir un rappel.
Un rappel que certaines parts ont leur rôle… à condition de ne pas prendre toute la place.
Je ne veux pas renier l’impatiente ni la perfectionniste.
Elles sont là, elles font partie de mon histoire, de mon énergie.
Seulement, ce n’est pas elles qui doivent avoir les clés du volant.
Et pour éviter qu’elles tentent de les reprendre, une possibilité est de leur confier une autre mission.
Par exemple : veiller à ce que je continue à écouter mon âme.
Les inviter à devenir les gardiennes de mon alignement plutôt que les décideuses.
Aujourd’hui, je choisis de faire de mon corps un allié.
Quand je me tends, quand je bloque ma respiration, c’est un signal.
Ce que je peux faire alors :
– M’arrêter.
– Fermer les yeux.
– Respirer profondément.
– Me demander : qui est aux commandes ? Est-ce bien l’élan de mon âme, ou une part de moi qui a peur de ne pas y arriver ?
Se réaligner avec soi-même, ce n’est pas repartir de zéro. C’est revenir à soi.
Il ne s’agit pas de tout remettre en question.
Le projet du test reste juste.
Ce qu’il transmet, ce qu’il révèle, ce qu’il ouvre, me semble profondément aligné.
Ce qui a déraillé, c’est la manière.
C’est le rythme imposé, le silence face aux signaux, l’absence de respiration.
Alors je choisis de me réaligner.
Non pas en forçant, non pas en sabrant ce qui a été fait.
Plutôt en accueillant l’écart. En prenant acte. En réajustant.
Et surtout, en me pardonnant.
Car oui, même avec de l’expérience, même avec une pratique régulière d’écoute intérieure, il est possible de s’égarer.
Ce n’est pas un drame.
C’est une humanité.
S’aimer même quand on se perd… et repartir en confiance
Ce que j’apprends, c’est qu’aucune de nos parts n’est à rejeter.
Il y a simplement des moments où elles ne sont pas les mieux placées pour guider.
Alors je peux les remercier, et leur proposer autre chose.
Je peux ralentir avant d’agir.
Je peux laisser mûrir un élan plutôt que de le précipiter.
Et si je me suis lancée trop vite, je peux poser un filet de sécurité.
Un rendez-vous avec moi-même. Un scan corporel. Un échange avec une personne ressource.
Je peux revenir à mon journal, non pour tout consigner, surtout pour entendre ma petite voix.
Je peux m’installer en silence, poser une main sur le cœur, et simplement écouter.
Écouter.
Entendre.
Et faire de la place.
Parce qu’au fond, c’est cela se réaligner avec soi-même :
reprendre le fil, retrouver le rythme, et laisser son âme respirer.
📌 Pour aller plus loin
👉 Faire le test : Où en es-tu de ton élan intérieur ?
Pour repérer où se loge ton élan… et s’il est encore vivant.👉 Lire l’article : Comment OSER ouvre la porte à ton rêve d’âme
Un éclairage complémentaire sur l’écoute intérieure et les parts qui nous habitent.👉 Participer à la soirée gratuite L’Élan-Vie
Pour déposer ce qui pèse, écouter ce qui vibre, et retrouver ton axe.

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