Comment retrouver son rêve quand on pense ne plus en avoir

(Et oser enfin l’assumer)

Femme en train d'écouter son rêve intérieur – retrouver son rêve

✨ Introduction – Quand on croit ne plus avoir de rêve

Il arrive un moment, parfois, où l’on pense ne plus avoir de rêve.
Pas parce qu’on est désabusé·e. Pas parce qu’on manque d’idées.
Simplement parce qu’on a déjà accompli ce qu’on croyait être le sommet.

C’est ce qui m’est arrivé.

J’avais mené à bien des projets qui me tenaient à cœur :
un TEDx à Lausanne, des créations artistiques aux États-Unis, un livre publié.
Des élans profonds, mûris, incarnés.

Et puis… plus rien.
Un silence. Un vide. Comme si tout ce qui pouvait m’enthousiasmer s’était évaporé.
Comme si le moteur s’était arrêté.

Il m’a fallu du temps pour comprendre que ce n’était pas l’absence de rêve qui pesait.
C’était autre chose. Plus subtil. Plus intime.
Ce n’était pas un rêve à chercher. C’était un rêve à oser regarder en face.

Parce qu’il y a des rêves qui ne brillent pas comme des objectifs.
Ils ne crient pas. Ils ne se vendent pas.
Ils murmurent, doucement, depuis cet espace en nous que l’on apprend trop souvent à faire taire.

Ce que j’avais perdu, ce n’était pas le rêve.
C’était le courage de l’assumer.

Neuf ans… pour retrouver, et surtout pour oser

Je pourrais dire que j’ai mis neuf ans à retrouver mon rêve.
Je le sentais, sans me l’avouer vraiment.
Parce que ce rêve-là, je ne savais pas si j’avais le droit de le porter.
S’il était légitime.
S’il était crédible.

J’avais accompagné, formé, animé, écouté tant de personnes.
Et pourtant, dire clairement :
👉 “Ce que je veux, c’est accompagner celles et ceux qui cherchent leur rêve profond, ce rêve d’âme que rien n’achète et qui pourtant nous met debout”…
ça me semblait trop.

Trop intime. Trop flou. Trop fragile.

Le plus dur n’a pas été de le trouver.
Le plus dur a été de l’assumer.
D’oser dire : “Oui, c’est ça. C’est ça qui m’anime vraiment.”
Même si ce n’est pas un plan de carrière.
Même si ça ne rentre pas dans les cases.
Même si personne ne me l’a demandé.

Alors non, je ne l’ai pas “retrouvé” au bout de neuf ans.
Je me suis lentement, patiemment, réaccordée à lui.
Et j’ai appris à lui dire oui. Pour de vrai.

🛖 Créer les conditions pour pouvoir assumer son rêve

Je n’aurais pas pu assumer mon rêve sans une forme de sécurité.
Pas une sécurité liée à un salaire fixe ou une carrière stable.
Une autre forme : celle de charges minimes, qui me permettent de suivre mon intuition même si elle ne rapporte rien dans l’immédiat.

C’est ce qui m’a poussée, presque malgré moi, à quitter la Suisse.
La vie y était devenue trop chère pour ce que j’étais en train de traverser.
Alors je suis arrivée en Ardèche.
Un territoire où beaucoup savent faire avec peu. Très peu, même.
Je pense à cette femme qui vit dans une tiny house sans eau courante.
À cet homme qui fabrique tout à la main et ne roule qu’à vélo.
Ici, on apprend une autre forme de richesse.

Je ne l’ai pas fait de manière stratégique.
Je n’ai pas dit : “je vais tout quitter pour oser mon rêve.”
C’était plus fort que moi.
Et aujourd’hui, je comprends que c’était une préparation inconsciente.

Je vis dans un logement à très faible loyer.
Je m’organise avec peu.
Et oui, aujourd’hui je bénéficie du RSA — une aide qui, si elle est taboue pour certains, est pour moi une base de sécurité.
C’est grâce à elle que je peux dire :
👉 “Je continue ce projet, je lui laisse le temps d’éclore, je ne cède pas à la pression du rendement.”

Je sais que tout le monde ne peut pas faire ce choix.
Certain·es ont des charges fixes, des enfants, des responsabilités.
Je ne dis pas que c’est la seule voie.
Pour moi, c’était le chemin nécessaire pour que mon rêve cesse d’être un luxe… et devienne une priorité.

L'ardèche, lieu d'exploration intérieure et extérieure

💠 Ce que personne ne dit (et que j’apprends encore chaque jour)

Assumer un rêve n’est pas un acte ponctuel.
C’est un chemin de maturation intérieure, souvent long, souvent invisible.

Et c’est exactement ce que j’ai vécu, pendant ces neuf années de silence apparent.

À l’époque, je ne savais pas que je me préparais.
Je n’aurais pas su mettre de mots dessus.
Avec le recul, je vois que ce que je faisais… c’était ça :

🔹 Accepter de me sentir vulnérable.
Parce que dire ce qui me touche vraiment, ce qui m’anime en profondeur… c’est m’exposer.
Et parfois, je ne me sentais pas prête. Je doutais. Je tremblais.

🔹 Développer mon leadership.
Pas pour convaincre.
Juste pour porter ce rêve avec intégrité, et lui donner un cadre solide, une direction, une responsabilité.

🔹 Déployer mon intelligence émotionnelle.
Accueillir les hauts, les bas, les vagues de peur ou de joie.
Savoir rester avec ce qui est vivant, sans fuir ni contrôler.

🔹 Assumer pleinement qui je suis.
Cesser de me lisser, de m’adapter, de minimiser.
Et apprendre à m’aimer dans mes élans comme dans mes limites.

🔹 Me rendre visible.
Sortir de l’ombre.
Pas pour briller. Pour que mon rêve puisse, enfin, rencontrer le monde.

Je ne le savais pas encore, mais ces années étaient une lente gestation.
Un espace-temps où, sans le savoir, je me préparais à dire oui.

Aujourd’hui, je peux nommer tout cela.
Et je sais que ce travail intérieur est la vraie racine de mon élan.


🌟 Conclusion – Et si ton rêve n’était pas perdu, juste inentendu ?

Il y a des rêves qu’on ne choisit pas.
Ce sont eux qui nous choisissent.

Et quand ils reviennent, ce n’est pas toujours avec fracas.
Parfois, ils demandent juste un peu d’espace. Un peu de foi.
Et beaucoup de tendresse envers soi.

Assumer un rêve, ce n’est pas crier plus fort.
C’est écouter plus profondément.
Et répondre : “oui. C’est bien moi.”

“Il ne t’est jamais donné de désir sans que te soit donné le pouvoir de le rendre réalité.”
Richard Bach

📌 Pour aller plus loin

🔹 Participer à une rencontre vivante pour explorer ton rêve d’âme :
L’Élan-Vie – Une porte joyeuse vers ton élan intérieur

🔹 (Re)voir mon TEDx à l’École Hôtelière de Lausanne :
🎥 Imagine une vie avec de l’impact

🔹 Lire aussi :
Quand la vie murmure… Sauras-tu écouter ses signes ?
Un article intime sur les signes subtils qui nous guident vers ce qui nous appelle vraiment.
👉 Écouter son cœur : ce que la vie m’a appris sur les signes

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Corinne Spielewoy

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