Le juge est sur la place publique.
La roue l’attend.
C’est à lui de la faire tourner.
La peine l’étreint. Cela fait maintenant plus de 10 ans qu’il est seul, isolé.
Avec son rôle de juge, tout le monde le fuit !
Il lève les yeux sur le mendiant. C’est pour lui qu’il doit faire tourner la roue. C’est ainsi que son sort va être décidé : prison ou hôtel, chassé ou intégré.
4 choix se posent devant lui.
La mendiant lui fait peine.
Et en même temps, les yeux de ce mendiant luisent de manière inconcevable. Il y lit la liberté d’e^tre, la souveraineté intérieure.
Il l’envie presque. Ne devrait-il pas quitter son rôle de juge. Faire un autre choix pour se donner la chance de rencontrer des amis, une amoureuse ?
Toutes ces questions le traversent… et il est temps de surmonter sa peine, ses hésitations pour faire tourner la roue.
Sa main lui donne de l’élan.
La roue tourne, ralentie, s’arrête.
Le verdict tombe : « Chassé »
Son coeur se serre. Il aurait tellement préféré l’intégration.
Il est honteux.
Il lève les yeux.
Le mendiant lui sourit, lui tend une carte.
Il lit :
« Le chemin est toujours lumineux su tu le choisis«
Le mendiant se retourne, prend la direction de la sortie du village.
Se retourne vers le juge, le regarde longuement et lui fait signe de le suivre.
Pour t’inspirer ,
Corinne, le 22/7/25
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Ne cherche pas la perfection : suis simplement le fil que les mots t’invitent à tisser.
