Exprimer ses rêves pour les faire grandir : l’importance d’un espace d’écoute bienveillante

Cercle d’écoute vivant — soirée L’Élan-Vie

Introduction — Quand on a des rêves, faut-il les garder pour soi ?

Un jour, il y a plus de vingt ans, une amie m’a dit :
« Quand on a des rêves, il faut les garder pour soi. »

Et je l’ai crue.
À cette époque, je pensais que les autres savaient mieux que moi. Que certains avaient la sagesse, et que moi, je n’avais encore rien compris. Alors j’ai rangé mes élans. J’ai laissé mes rêves s’éteindre à l’intérieur, sans même leur offrir un espace pour respirer.

Longtemps après, j’ai compris combien ce silence m’avait éloignée de moi-même.
Car pour certain·es d’entre nous, partager un rêve, c’est déjà commencer à le faire exister. Le dire, c’est le nourrir. L’exprimer, même timidement, c’est l’éclairer d’une lumière nouvelle.

Et pourtant, ce n’est pas si simple de trouver un espace où nos rêves sont vraiment écoutés, sans jugement, sans projection, sans “tu devrais”.

C’est pour cela que j’ai créé les soirées L’Élan-Vie.
Un espace rare. Un cercle vivant. Un endroit où les rêves ont le droit de respirer.
D’ailleurs, c’est le retour qu’on me fait le plus souvent :
“Ça fait du bien de pouvoir parler de ses rêves à voix haute, sans peur d’être jugé·e.”

Dans cet article, j’aimerais explorer avec toi pourquoi c’est si précieux d’avoir un lieu pour déposer ce qui nous anime en profondeur.
Pourquoi le silence peut parfois éteindre une part de nous.
Et comment, à l’inverse, une oreille bienveillante peut ranimer ce qui semblait perdu.

1. Pourquoi tant de personnes n’osent pas parler de leurs rêves

Parler de ses rêves, ça peut sembler simple.
Et pourtant… beaucoup n’en disent rien. Ou si peu.
Par pudeur. Par peur. Ou parce qu’on leur a appris que ça ne servait à rien.

Très tôt, on apprend à “garder les pieds sur terre”.
À ne pas trop rêver. À viser ce qui est raisonnable, sécurisant, validé.
Dans certaines familles, dans certaines écoles, les rêves sont même perçus comme des distractions, des fragilités. Quelque chose qu’on finira bien par oublier.

Et si tu oses dire ce qui t’anime vraiment… il y a de grandes chances que la réponse tombe comme un couperet :

“C’est compliqué”, “Ce n’est pas réaliste”, “Tu rêves trop grand”

Alors beaucoup se taisent.
Parfois même avant d’avoir osé formuler quoi que ce soit.
Ils gardent leurs élans dans un coin discret du cœur. Ils les étouffent avec du rationnel. Avec des “il faut”. Avec des “ce n’est pas le moment”.

Je l’ai vécu, profondément.
Quand cette amie m’a dit de garder mes rêves pour moi, j’ai senti une porte se refermer. Et je me suis tue.
Parce que je pensais qu’elle savait. Que moi, je ne savais pas encore.
Je n’avais pas conscience, à l’époque, que ce rêve portait en lui un appel plus grand que moi. Et que ce silence allait me coûter cher.

2. Quand on tait ses rêves, quelque chose s’éteint en nous

Ce que je n’avais pas compris à l’époque, c’est que taire un rêve, ce n’est pas le protéger. C’est le priver d’air.

Un rêve non exprimé ne disparaît pas.
Il reste là, tapi dans l’ombre. Il attend.
Et pendant ce temps, quelque chose en nous commence à se faner.

Ce n’est pas toujours visible tout de suite.
Parfois, cela ressemble à une petite fatigue sourde. Un manque d’élan qu’on n’arrive pas à nommer.
Parfois, c’est plus profond : une perte de sens, un flou dans les choix, une sensation de passer à côté de soi.

C’est ce que j’ai vécu.
À force de me taire, je me suis peu à peu éloignée de ce qui m’animait.
Je me suis étiolée.
Et je ne comprenais pas pourquoi.

Aujourd’hui, je vois que ce silence était une forme d’abandon. Un abandon intérieur.
Car nos rêves sont des messagers. Ils parlent au nom de ce que notre être cherche à vivre, à créer, à offrir.

Et quand on ne leur prête pas attention, c’est tout notre élan vital qui se met à ralentir.

3. Pourquoi certain·es ont besoin de parler pour que leur rêve prenne forme

Il y a des personnes pour qui un rêve peut mûrir longtemps à l’intérieur.
Elles le protègent, le tournent et le retournent dans leur monde intérieur.
Souvent, ce sont des personnes sensibles, réfléchies, parfois introverties — au sens du MBTI, ou simplement dans leur manière d’être au monde.
Et c’est très juste ainsi.

Mais pour d’autres — et j’en fais partie — le rêve a besoin de sortir pour commencer à exister.

Le dire à voix haute, c’est une manière de le rencontrer.
Le nommer, même maladroitement, c’est lui donner une forme, une texture, une vibration.
Ce n’est pas une stratégie. C’est un besoin vital de mise au monde.

Parler d’un rêve à une personne qui écoute vraiment,
c’est comme souffler doucement sur une braise :
cela réchauffe, éclaire, rallume quelque chose.

Et pourtant, ce n’est pas qu’une affaire de tempérament.
Parfois, même les plus introspectifs ressentent l’élan de partager, quand l’espace est juste.
Ce qui change tout, ce n’est pas seulement de parler.
C’est d’être entendu·e, sans être corrigé·e.


Partage de rêve dans un cercle bienveillant
Partage de rêve dans un cercle bienveillant

4. Pourquoi c’est si difficile de trouver une vraie écoute

Dans notre quotidien, les espaces où l’on peut vraiment parler de ses rêves sont rares.
On échange des idées, on débat, on donne son avis…
L’écoute profonde, celle qui accueille sans évaluer, est presque absente.

Parler d’un rêve, ce n’est pas lancer un projet devant un comité.
Ce n’est pas chercher un retour d’expérience ou une validation extérieure.
C’est souvent un geste fragile. Un élan naissant. Un souffle encore timide.

Et pourtant, autour de nous, les réponses tombent souvent trop vite :

“Tu sais, c’est compliqué…”
“Tu devrais plutôt faire ça.”
“Est-ce que tu es sûre que ce n’est pas juste une envie passagère ?”

Même avec les meilleures intentions, les autres projettent leurs peurs, leurs limites, leurs filtres.
Pas parce qu’ils sont malveillants. Simplement parce que ce genre d’écoute, on ne l’apprend pas.

Alors, on finit par se replier.
Et pourtant, lorsque cet espace existe, quelque chose se détend immédiatement.
C’est ce que j’entends, presque à chaque fois, lors des soirées L’Élan-Vie :

“Ça m’a fait tellement de bien de pouvoir dire ce qui me tient à cœur, sans crainte d’être jugé·e.”

5. L’Élan-Vie : un espace vivant pour faire respirer tes élans

Un jour, j’ai eu cette idée un peu folle :
Et si on se retrouvait juste pour écouter ce qui nous anime ?
Sans pression. Sans objectif. Juste pour goûter à la joie d’être en lien avec ce qui vibre à l’intérieur.

C’est comme ça qu’est née L’Élan-Vie.
Un espace chaleureux, libre, vivant.
Où l’on peut venir tel·le qu’on est, avec ses rêves clairs ou encore flous, ses doutes ou ses élans, son sérieux ou son rire.

On y parle de ce qui nous tient à cœur.
On y écoute les autres avec une attention rare.
Et parfois… on rit. On s’émerveille. On se dit “tiens, je n’aurais jamais osé penser ça tout·e seul·e”.

Car oui, partager un rêve, ça peut être joyeux.
Ça peut faire pétiller. Ça peut donner des ailes.

Ce n’est pas un exercice solennel. C’est un jeu du vivant.
Une manière de dire : “je ne sais pas encore exactement où je vais,
et j’ai envie d’y aller avec un peu plus de conscience, de cœur, et peut-être de complices.”

6. Capt’Rêve : un accompagnement vivant pour nourrir ton rêve d’âme

Certaines personnes repartent d’une soirée L’Élan-Vie avec une étincelle.
Un rêve qui se précise.
Un élan qui demande à être nourri.

Et puis vient cette question :
“Et maintenant ? Comment continuer à écouter mon rêve sans le laisser se diluer dans le quotidien ?”

C’est de là qu’est né Capt’Rêve.
Plutôt qu’une méthode figée ou un cadre rigide, c’est un espace d’exploration où chaque participant·e vient nourrir son rêve, à son rythme.

Ton rêve n’est pas un objectif à atteindre.
C’est un fil à suivre, une vibration à écouter.
Et dans ce chemin, les autres sont des miroirs précieux.
Chaque rencontre, chaque partage dans le groupe vient éclairer quelque chose en soi.
Et ce n’est jamais un hasard si l’on se retrouve à un moment donné, dans un cercle donné.

Dans Capt’Rêve, on avance ensemble, et chacun·e à sa façon.
Je propose des pratiques ajustées au fil du vivant.
Et je reste à l’écoute de ce qui se révèle dans le groupe pour faire évoluer le programme.

“Je me suis reconnue dans les mots des autres. Ça m’a permis d’oser aller plus loin.”
“Je ne pensais pas que le collectif pouvait être aussi soutenant.”

Capt’Rêve, c’est un terreau commun pour faire grandir ton rêve,
avec la force du lien, la richesse des regards croisés, et un accompagnement qui tisse au plus juste.

Conclusion — Offrir un espace à son rêve, c’est déjà commencer à le vivre

On croit souvent qu’il faut attendre d’être sûr·e.
Que le rêve soit clair, structuré, validé… avant de le dire, avant d’agir.
Mais parfois, c’est l’acte de l’exprimer qui lui donne sa forme.

Un rêve d’âme n’a pas besoin de justification.
Il a besoin d’espace. De présence. De résonance.

C’est pour cela que j’ai créé L’Élan-Vie.
Et que j’ai imaginé Capt’Rêve comme un chemin vivant, en lien.
Parce que je crois que nos rêves ont besoin des autres pour se déployer,
et qu’ils sont souvent la clef d’un élan plus vaste, qui nous dépasse et nous relie.


📌 Pour aller plus loin


Semeuse de rêve — illustration symbolique de l’élan intérieur

Partage de rêve dans un cercle bienveillant
Peinture personnelle – “Nous sommes tous reliés” (2010)
Un cercle de couleurs et de mouvements pour rappeler que nos rêves ne naissent jamais seuls.
Ils se répondent, se soutiennent, se nourrissent dans l’échange, le regard, la présence de l’autre.

  • Envie de continuer à t’inspirer au fil du chemin ?
    Je t’invite aussi à recevoir mes partages autour de la créativité libre et du rêve d’âme en t’inscrivant à ma newsletter.

Corinne Spielewoy

+ 33 7 86 11 13 89

Ardèche, Les Vans,
& grâce à la visio,
partout où vous vous trouvez !

Cet article est né d’un tissage entre inspiration, exploration intérieure et intuition accompagnée.
Tu peux le partager ou t’en inspirer pour tes propres pratiques, à condition d’en mentionner la source et de le faire sous les mêmes conditions.
Merci de respecter l’âme du contenu et la main qui l’a écrit.

Texte protégé sous licence Creative Commons CC BY SA 4.0 – Attribution. Partage sous les mêmes conditions

SIREN 917 450 330

* Nous n’envoyons pas de messages indésirables !